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Les bonnes résolutions : on tient bon !

Une nouvelle année débute et vient le lot de bonnes résolutions : arrêter de fumer, perdre du poids, arrêter la malbouffe, faire du sport, changer de boulot, passer plus de temps avec ses proches, refaire la cuisine, économiser de l'agent...Chaque année, pendant quelques jours, nous sommes plein de bonnes volontés ! Qu'est-ce qui fait qu'on n'atteint pas souvent les objectifs fixés ?

Ces bonnes volontés, ces envies passent plus ou moins vite selon les personnes et leurs motivations. Si nous étions réellement prêts et motivés, nous n'aurions pas besoin d'être le 31 au soir ou le 1er au matin pour mettre en place ces nouveaux comportements, n'est-ce pas ?

Voici deux pistes qui peuvent expliquer pourquoi certains d'entre nous ne tiennent pas bon !

En thérapies brèves, on part du principe que si un comportement existe c'est qu'il y a une raison. On appelle cette raison "intention positive" ou "bénéfice secondaire". Pour arrêter un comportement néfaste ou une procrastination d'action, il est utile de comprendre à quelle intention positive il répond, pour y répondre différemment, avec un comportement plus adapté ou plus positif. Arrêter de fumer alors que dans nos croyances cela nous permet de : nous détendre, gérer ou couper nos émotions, faire une pause, être en contact avec d'autres, faire partie d'un groupe, couper la faim...parait difficile quelle que soit la méthode employée. Même l'hypnose ne sera pas une solution pérenne si l'intention positive n'est pas comblée autrement !

L'autre élément de réponse est qu'il peut exister un conflit interne. Un conflit de valeurs ou un conflit d'espace-temps. Les valeurs représentent ce qui est important pour nous par exemple la famille, la justice, la liberté, l'argent, la réussite, la tolérance...Si deux valeurs entrent en conflit il sera très difficile de passer à l'action sans revenir sur sa décision.

-> Prenons un cas pour illustrer ce conflit. Un homme souhaite évoluer dans sa vie professionnelle, il aimerait changer de travail pour obtenir plus de reconnaissance. Mais son besoin de confort ou son envie d'offrir une sécurité financier à son foyer, l'en empêche alors il procrastine. On peut l'entendre dire "oui il faudrait que je cherche un nouveau boulot mais bon...", derrière viendra un ou des éléments qui justifieront son inaction.

L'autre type de conflit interne est lié à l'espace temps. Dans notre perception des choses, nous avons des choses prioritaires à faire avant, plus urgentes ou plus importantes, là encore les valeurs interviennent mais de manière plus lointaines.

-> Prenons un exemple concret. Un homme veut reprendre le sport, il voit qu'il perd en tonicité et qu'il prend du poids. Oui mais voilà, il travaille toute la journée et parfois même jusqu'à tard dans la soirée. Le week-end, il s'occupe de ses enfants, des menus travaux dans la maison, voit des amis pour maintenir une vie sociale enrichissante...Bref, il n'a pas le temps !

Le conflit interne peut amener soit à l'inaction comme la procrastination, soit à l'abandon rapide de ses bonnes résolutions, soit à la culpabilité de ne pas faire ce qu'on "devrait faire".

Vous l'aurez compris pour qu'une bonne résolution s'installe dans le temps, il est utile de réunir plusieurs conditions pour être prêt et accepter les conséquences positives et négatives présumées de ce nouveau comportement c'est-à-respecter l'écologie du changement :

- répondre autrement à l'intention positive ou faire disparaitre le besoin auquel elle répond,

- redéfinir ses priorités selon son système de valeurs pour régler le conflit de valeurs,

- faire un compromis acceptable par toutes les parties de soi pour désamorcer le conflit espace-temps.


Alors, allez vous tenir bon ? Si vous pensez que "non", les thérapies brèves peuvent vous aider !

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