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Photo du rédacteurLucie Fenet

Tu me parles meilleur !

Dernière mise à jour : 7 sept. 2021

Notre façon de nous exprimer donne des informations sur notre façon de penser et sur nos croyances. Se parler et parler aux autres avec flexibilité évitent certaines émotions négatives.

Et si changer simplement de formulation changeait beaucoup de choses ?

La Programmation Neuro-Linguistique, comme son nom l'indique, utilise notre façon de nous exprimer pour comprendre ce qui se joue au-delà, à l'intérieur de nous. Notre façon de formuler une idée donne des indices sur la manière dont nous voyons les choses. Nous encodons nos expériences et nos pensées avec des mots. Les mots sont notre moyen de définir et d'enregistrer les choses qui nous entourent. Leur utilisation dit quelque chose sur notre manière de voir et de comprendre le monde.

Evidemment, parfois ce ne sont que des tics de langage ou des expressions connues. Mais même lorsque nous les utilisons nous faisons des associations d'idées consciemment ou inconsciemment qui vont renforcer ou créer un apprentissage, une croyance. Selon leurs contextes, les croyances peuvent être aidantes ou limitantes. Elles sont aidantes lorsqu'elles nous aident à atteindre nos objectifs, à nous sentir bien... Elles sont limitantes lorsqu'elles nous figent dans des peurs ou dans des visions négatives de ce qui se passe autour de nous ou pour nous.

Dans votre discours interne (quand vous vous parlez à vous-même) ou lors de vos échanges avec les autres, vous pouvez identifier les phrases qui sont limitantes voire, avec un peu d'entrainement, celles qui montrent vos croyances limitantes.

En thérapies brèves, on considère comme limitant, les formulations qui n'offrent que peu de choix : "oui" ou "non", "réussite" ou "échec". Souvent, elles se retrouvent sous forme d'injonctions : "il faut...", "je dois...", "tu devrais..."

Avec ce type d'expressions, nous nous imposons une obligation de résultat. Cela signifie que si nous ne répondons pas comme espéré à cette injonction, nous pouvons être déçus, frustrés, tristes, en colère envers nous-même ou envers les autres. Imaginez ce qui se passe si vous ne réalisez pas ce que vous vous êtes fixés ou si les autres ne répondent pas à vos exigences...

Changer les mots utilisés impacte nos représentations internes et notre façon de penser.


Ouvrir le champ des possibles, se donner plus de choix, peut passer par un changement de formulation. Faites le test la prochaine fois que vous dites "il faut" ou "je dois". Remplacez-les par "il serait utile..." ou "je peux..." et observer ce que ça change au niveau de vos ressentis. Si je m'accorde de la flexibilité, quel que soit le résultat, je serais moins sévère, moins dur, moins intransigeant(e). On baisse le niveau d'exigence et on passe à une envie de faire du mieux que l'on peut plutôt que de réussir obligatoirement.


Encore une fois, ce type de formule peut être aidant selon les contextes. L'objectif n'est pas d'aller dans les extrêmes du tout ou rien, mais plutôt de vous offrir plus de flexibilité lorsque c'est utile.

Et si votre niveau d'exigence envers vous et/ou les autres est trop élevé et que vous n'arrivez pas à faire l'exercice seul, les thérapies brèves peuvent vous aider à changer de perceptions !

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