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Ils sont partout !

Zèbres, HPI, HPE, Surdoués, précoces...autant de noms pour désigner des personnes au même profil cognitif et pourtant, elles ne représenteraient que 2 à 5% de la population.

Et si, ces "atypiques" étaient plus nombreux qu'on ne le croit ?

Avant d'aller plus loin dans le développement de mon propos, voici quelques éléments à garder à l'esprit pendant votre lecture.

Cet article a pour objectif d'ouvrir des hypothèses et de, peut-être, vous autoriser à envisager que vous pouvez appartenir à ce type de profil ou que vos proches puissent fonctionner ainsi. Bien évidemment, seul un professionnel qualifié pourra affirmer ou infirmer votre intuition ou impression avec la passation de tests psychométriques.

Seules les personnes qui ont un intérêt à passer le test le font, ce qui est somme toute logique. Donc seules ces personnes rentrent dans le décompte des 5%.

Or, je rencontre de nombreuses personnes en cabinet qui viennent me consulter car elles ressentent un malaise ou une difficulté particulière. Cela va d'une impression d'être un imposteur, en passant par des émotions qu'elles qualifient d'envahissantes, le manque de sens dans leur vie, jusqu'à l'insomnie parce qu'elles "pensent trop". Bien entendu, cela ne suffit pas à émettre une hypothèse lié profil HPI. Après des questionnements et des observations, il m'arrive d'ouvrir ce sujet quand cela est utile dans le cadre de l'objectif du consultant.

Et là, généralement, c'est le choc ! Rares sont celles qui envisagent, ne serait-ce qu'un instant, d'avoir un "potentiel". D'autres vont m'expliquer qu'il y a des membres de leur famille qui ont été détectés mais pas elles...Il arrive assez régulièrement que les personnes qui consultent un thérapeute aient une estime de elles-mêmes dégradées. Dans ce cas, comment imaginer que l'on a une particularité positive.

Parfois, la personne, après avoir exploré le sujet, lu des articles et des livres, écouté des conférences...conclut que l'hypothèse est crédible. Certaines en restent là et c'est suffisant pour elles. D'autres vont jusqu'à passer les tests. Cela ne les change pas mais cela peut avoir un impact sur l'image qu'elles ont d'elles-mêmes.

Il y a une forte probabilité que la part de la population qui a ce profil cognitif soit sous-estimée. Déjà parce qu'une part des personnes ignorent leur profil puisqu'elles n'ont pas le besoin d'investiguer ou d'explorer leurs fonctionnements. D'autres garderont à l'esprit cette hypothèse simplement comme une grille de lecture de leurs comportements. Enfin, une partie d'entre elles s'interdiront d'imaginer qu'elles puissent avoir une intensité intellectuelle. Enfin, il m'est arrivé de rencontrer des personnes qui n'avaient pas envie de faire partie d'un groupe. Leur sentiment d'être particulières était important à leurs yeux. La passation du test, les aurait "mises dans une case".


En résumé, que vous l'ayez ou pas importe peu, si vous vous sentez bien avec vous-même. Et si vous avez des doutes ou des craintes d'être anormaux ou atypiques, pensez quelques instants au fait que les HPI sont peut-être bien plus nombreux qu'on ne le croit !


Et si vous avez besoin d'être accompagnés pour mieux vivre avec ce fonctionnement cognitif, les thérapies brèves peuvent vous aider !

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